Pour la 4eme année consécutive, le Festival Court Métrange propose le Parcours Métrange expositions.
Partant du constat que les frontières entre art et cinéma sont de plus en plus poreuses, Court Métrange invite à la réflexion sur « l’image fantastique » dans ses deux champs de la création. Sur la thématique « Le bois des sortilèges » Court Métrange s’associe au Naia Museum, premier musée français du fantastique situé à Rochefort en Terre, afin de proposer deux expositions collectives.
Le bois des sortilèges
Hôtel Pasteur
2 Place Pasteur, 35000 Rennes
De 14h à 18h30 du mardi au samedi.
Entrée libre
Le laboratoire des sortilèges
Galerie du Crous Saint-Hélier
20 rue Saint-Hélier 35000 France
De 14h à 18h30 du mardi au samedi.
Entrée libre
C’EST QUAND L’OEUVRE NOUS POUSSE EN DEHORS DE NOTRE ZONE DE CONFORT QUE COMMENCE L’ART.
C’est précisément dans ces espaces de réflexion que se forgent l’art fantastique et l’art visionnaire. L’un propose de transcender le monde physique afin d’en décrire une vision agrandie de la conscience, l’autre, un contact direct avec les lois de la nature, libérées du voile de l’intellect, du filtre des habitudes, des préjugés et du conformisme.
Ce n’est pas un délire en Image !
Les expositions « Le bois des sortilèges » et «Le laboratoire des sortilèges» présentent 13 artistes qui travaillent sur une mise en lumière de ce qui se cache derrière les apparences. Par le biais de l’intuition et de la sensibilité, ces artistes permettent de canaliser un imaginaire commun à toute l’humanité, une forme de réceptivité supérieure au réel, l’inconscient collectif d’une époque au-delà des vérités immédiates du visible.
L’artiste crée ici avec son coeur et son âme, et de sa maîtrise technique naîtra une oeuvre. Le fantastique existe alors, le temps de l’incertitude de la chose. En interrogeant les mythologies, les légendes, la spiritualité, les civilisations, l’histoire ou encore les religions, ces expositions abordent l’incertitude du réel. Ces formes d’art puisent leurs racines dans les métaphores du monde et en révèlent ses aspects les plus inattendus et déroutants. S’instaure ensuite un processus d’acclimatation à l’impensable et l’indescriptible afin de nous confronter à nous-même et nous révéler cette psyché oubliée, passée sous silence...
En utilisant l’imaginaire, faculté inscrite dans le vivant, et par ces voyages dans le temps, l’espace et les différentes dimensions, l’art pose toujours fondamentalement, à son spectateur, la question de la condition humaine.
Tout le monde, quelles que soient ses capacités ou ses difficultés, a le droit d’avoir des informations claires. C’est important pour prendre des décisions, pour faire des choix, pour être une personne comme tout le monde. De plus, c’est obligatoire dans la loi. Le FALC est un ensemble de règles, qui permettent d’écrire un texte en faisant attention aux difficultés que peuvent avoir certaines personnes pour lire ou pour comprendre. Le FALC rend la vie plus facile à beaucoup d’entre nous. En effet, en écrivant gros, avec des mots simples et des images, un texte est plus facile à lire et à comprendre pour tout le monde. Cela peut être utile aux enfants, aux personnes déficientes intellectuelles, aux touristes, aux personnes apprenant le français ou aux personnes en situation d’illettrisme, et à beaucoup d’autres.
Le festival Court Métrange a décidé que, dans les lieux d’exposition du Parcours Métrange, tous les textes de présentation des expositions seront écrits en FALC. Les textes FALC sont créés par des travailleurs d’ESAT de l’Adapei 35, pendant des ateliers animés par Laurence Rougé (Ingénierie Durable).
Vous pouvez repérer un texte FALC grâce à ce pictogramme :
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