Bar restaurant Ciné TNB
Le CIC soutient la création artistique du Festival. Les réalisateurs auront 8 minutes pour défendre leur projet de court métrage en entretien individuel avec chaque producteur présent.
L’objectif est de faciliter les rencontres, de croiser les expériences et de faire naître des projets et des partenariats, dans une grande convivialité.
Cette initiative est en partenariat avec Films en Bretagne, la Région Bretagne et Collectif Prod. Elle est soutenue par notre mécène, la banque CIC, partenaire de la création.
Kevin Picard (Rennes) : La moisson de l’innocence
Solène Quintin (Rennes) : Solange
David Uystpruyst et Fabrice Blin (Corbeil Essonne) : Les fleurs du silence
Marion Trotté (Le Mans) : Pénis ombilical
Florence Sobieski (Paris) : Imago
Gauthier Cousein (Rennes) : L’immersivographe
Julien Lahmi (Paris) : Dérives
Coralie Fargeat (Paris) : Retouche
François Le Gouic (Paris/Rennes) : Papillon
Olivier Bourbeillon Olivier Bourbeillon a fondé Le Festival du Film Court de Brest, Lazennec Bretagne et Paris-Brest Productions depuis 1999, et a produit plus de 40 films dont le long métrage Microclimat de Marie Hélia. Actuellement, il développe 3 longs métrages, dont le prochain documentaire de Marie Hélia, et les premières fictions longues de Sylvia Guillet, Anthony Quéré et Olivier Broudeur. Paris-Brest a remporté des grands prix à Bruxelles, Pantin, Clermont, Brest, Fantaspoa… Et l’an dernier, Le Vivier, de Sylvia Guillet, a remporté le prix du meilleur univers sonore à Court Métrange. Il vient de réaliser D’où tu viens, portrait d’éric Vigner, et prépare un film sur Boris Vian.
Jean-François Le Corre Né en 1965, Jean-François Le Corre découvre très tôt que le film Les Vikings, de Richard Fleisher, a été tourné à quelques encablures de son Finistère natal. En 1994, il devient producteur et la rencontre avec le réalisateur Laurent Gorgiard donnera naissance à L’Homme aux bras ballants, un court métrage en marionnettes animées primé au Festival d’Annecy et devenu un classique pour tous les amateurs de stopmotion, de cinéma expressionniste et de pleine lune. En 1998, il crée à Rennes la société Vivement Lundi ! qui a, entre autres, produit, pour Turner Classic Movies USA, la série d’animation R.I.P inspirée par les grandes figures du cinéma fantastique, et, toujours réalisé par Bruno Collet, Le Petit Dragon, un hommage à Bruce Lee. En 2011, sa société a été distinguée par la Procirep comme Meilleur Producteur français d’animation pour la télévision.
Brewenn Hellec Jeune producteur breton, Brewenn Hellec fut durant 10 ans directeur de Radio Campus Rennes. Initié à la création sonore et au documentaire, passionné de musique et d’image, il fonde La Dent du Géant en compagnie du réalisateur Matthieu Tillaut, avec pour objectif de produire les films qui les font vibrer. Cette société de production se passionne pour les auteurs aux univers singuliers et développe des films que certains appellent films de genre. Fantastique, étrange, poétique, décalé, extraordinaire ou effrayant, voilà son univers.
Colette Quesson Colette Quesson a débuté comme coordinatrice du Festival Premiers Plans d’Angers, manifestation qui défend des premiers films européens, puis comme chargée de mission sur le programme européen Europa Cinemas, dédié au soutien de la place des films européens dans les salles européennes. Puis elle a rejoint la région Centre où elle a été responsable des aides à la production, de la formation professionnelle et de l’accueil des tournages, au sein de l’APCVL, puis de l’établissement public Centre Images. Au printemps 2011, elle initie la société À Gauche en Montant Production à Rennes pour produire de la fiction et du documentaire.
Gilles Padovani En 1995, Gilles Padovani crée Mille et Une Films, et développe depuis des films personnels : Dix-sept ans, L’île perdue, Léonarda… et des films plus classiques souvent centrés sur les questions de société : Discriminations, Huis clos pour un quartier, Vague à l’âme paysanne… Depuis quelques années, la fiction est le nouvel axe de développement de la société. Plusieurs courts métrages sont produits : Nous, Mauvaise graine… et en 2012, un premier long métrage : Les lendemains, de Bénédicte Pagnot. En tout, plus de 50 films ont été produits avec des chaînes nationales, régionales ou locales, et plusieurs à l’international. La plupart a été sélectionnée dans de nombreux festivals. Parallèlement, Gilles Padovani a été, en 1999, le premier président de Films en Bretagne et a présidé la commission Télévision de la Procirep en 2009 et 2010.
Camille Chandelier Après des études de production, Camille Chandellier travaille trois ans en tant qu’assistante de production au sein de la société Sunday Morning, à Paris. En 2008, après un an passé à Toronto, au Canada, elle rejoint l’équipe de Capricci Films, à Nantes, en tant que directrice de production. En 2010, Camille quitte Capricci Films, pour créer La Petite Prod et ainsi se lancer dans le développement de projets qui lui tiennent à coeur, en portant une attention non exclusive, mais particulière à l’accompagnement de jeunes auteurs. La Petite Prod produit des courts métrages de fiction et des documentaires.
Jean-Christophe Soulageon Après un apprentissage du métier de producteur au sein de Ciné-Sud Promotion, puis Sombrero Productions, Jean-Christophe Soulageon crée, à partir de février 2002, avec plusieurs associés issus du milieu du cinéma, la société Les Films Sauvages (lauréate du prix Procirep du producteur de court métrage de Clermont-Ferrand 2005) qu’il dirige encore depuis avec le sentiment diffus, mais persistant, de lutter sans cesse contre le formatage du monde « civilisé ».
Anais Bertrand Créée en 2009 à l’initiative d’Anaïs Bertrand, Insolence Productions est une société active dans le domaine du court métrage. Son but premier est le développement de jeunes réalisateurs aux univers singuliers afin de les accompagner vers le long métrage. La ligne éditoriale qu’Insolence Productions s’est tracée à travers ses choix de production est celle d’une réconciliation entre cinéma d’auteur et cinéma de genre, qu’il soit fantastique, horrifique, d’anticipation…
Cédric Delannoy Il est producteur et responsable des courts métrages dans la société Affreux, Sales et Méchants depuis quelques années. Après avoir été diplômé de l’ESC Lille en finance, il travaille en tant que directeur de production pour la société Sacrebleu Productions pendant un an sur les courts métrages. Puis il est engagé par la société Avenue B Productions pour être tour à tour assistant de production, chargé de production et directeur de production pour les documentaires à vocation internationale développés. Par ailleurs, il développe depuis 4 ans un festival pluridisciplinaire autour de l’Islande.
Espace rencontre Ciné TNB
Si tout le monde, ou presque, connaît le terme « vaudou », il n’est pas sûr que le sens que l’on donne aux images qui viennent en tête - divinités cruelles, esprits possessifs, statuettes d’envoûtement, formules rituelles, transes visionnaires, et évidemment zombies - correspondent à la réalité de ce qui est vu d’Occident comme un folklore exotique, mais vécu sur place comme un véritable art de vivre, dans toutes les activités quotidiennes.
Les invités tenteront de démêler le vrai du faux et de rétablir la part des choses entre les représentations du vaudou et sa réalité, tout d’abord en situant le contexte de ses origines africaines et de sa migration vers l’Amérique, avec la traite négrière, puis en présentant l’essentiel des croyances (divinités, esprits, rites) afin d’analyser les représentations d’un cinéma riche, donnant souvent dans le spectaculaire et le sensationnel, des dramatiques Les Morts-Vivants (1932) et Vaudou (1943), aux politiques L’Invasion des morts-vivants (1966) ou L’Emprise des ténèbres (1987), en passant par le comique Zombies on Broadway (1945), le sensuel Caresses d’Oshún (2000), l’ignoré Le Ju-ju (film du Nigéria), et même un James Bond, Vivre et laisser mourir (1973).
Instituteur de formation, il est chargé d’enseignement en histoire du cinéma à l’UFR Sciences humaines (USETIC) de l’Université de Rennes 2, et en histoire du cinéma d’animation à l’ESRA Bretagne. Il est co-auteur de documents pédagogiques du CRDP (Aspects du cinéma fantastique). Il travaille actuellement à une systématique des thèmes du cinéma fantastique, organisant une arborescence entre 50 000 films de cinéma ou de télévision.
Charles Najman écrivain (Haïti, Dieu seul me voit, 1995) et cinéaste. Il a effectué plusieurs séjours en Haïti, d’où il a rapporté plusieurs documentaires primés : Les Revenants (Prix Art et Culture, Festival d’Angers, 1993) ; Zombies (1998) ; Les Illuminations de Madame Nerval (Prix du Festival du Film ethnographique, 1999), consacré à une prêtresse vaudou ; La Fin des chimères (2004), sur la présidence de J-B. Aristide. Il a également réalisé des films de fiction : Coup de chaleur (1989, CM) ; Royal Bonbon (2002, LM), retour sur l’histoire du roi Christophe d’Haïti.
Marcos Uzal Passionné de cinéma, réalisateur de quatre courts métrages de fiction, programmateur cinéma à l’auditorium du musée d’Orsay, auteur d’articles dans les revues Cinéma, Exploding, Vertigo, Trafic, dont il est membre du conseil de rédaction, et CinémAction (n°125 : Tod Browning, fameux inconnu, 2007). Il est co-directeur de la collection Côté Films, aux éditions Yellow, pour laquelle il a pris part à la rédaction de l’ouvrage Pour João César Monteiro (2004) et publié une rigoureuse analyse du Vaudou de Jacques Tourneur (2006).
Dominique Simon-Calafuri Sociologue. Elle s’est rendue en Haïti pour de longs séjours, après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, afin d’aider à secourir les sinistrés et reconstruire le pays, pour lequel elle s’est prise d’une réelle affection, tout en posant un regard sans complaisance sur sa réalité sociopolitique, économique et culturelle.
Ecrivain haïtien né le 24 mai 1941 à Jérémie (Haïti). Il est l'un des fondateurs du mouvement littéraire appelé spiralisme en collaboration avec Frankétienne et René Philoctète. Dans les années 1980, Jean-Claude Fignolé apporte un support essentiel aux habitants du petit village des Abricots dans la Grand'Anse, dont il est originaire. Père de trois enfants (Jean-Claude O. Fignolé, Christina Fignolé et Klavdja Annabel Fignolé), Jean-Claude Fignolé est aujourd'hui maire de la commune des Abricots depuis 2007. Il assiste les habitants dans un travail de développement de toute nécessité (reboisement, éducation, santé, constructions routières, agriculture) afin de freiner l'exode rural prépondérant en Haïti. épargné par le séisme du 12 janvier 2010, le village des Abricots a du accueillir plusieurs milliers de rescapés qui ont fui la capitale. Jean-Claude Fignolé a du abandonner sa plume pour se consacrer entièrement à cette cause.